Repentir et miséricorde – 2
Si le repentir est d’abord personnel, il a aussi un dimension communautaire. En effet, nos péchés personnels ainsi que ceux de nos pères peuvent s’accumuler jusqu’à créer de véritables « structures de péché » – ces structures de péché dont à parlé St Jean-Paul II – et qui finissent par gangréner des Etats. Or notre repentir doit s’étendre à ces structures-là car c’est toujours « au nom de tous et pous tous » que nous avons à prier comme baptisés investis de sacerdoce royal. Chacun , par des actes qui peuvent sembler minimes, participe plus ou moins à ce péché collectif des peuples, nous ne pouvons nous en extraire en disant « nous n’avons pas de péché » mais nous devons au contraire invoquer la miséricorde de Dieu pour qu’il nous accorde la grâce d’une profonde conversion afin que personnellement et collectivement nous reflétions le beau visage lumineux du Christ !
