Mondialisme ou Eglise -4
Le Nouvel Ordre Mondial prétend apporter la paix, la sécurité, l'unité des peuples et la prospérité. Seulement cette mission qui ne peut relever que de la grâce de Dieu, les hommes de Davos pensent pouvoir la réaliser par des moyens humains, politiques. Mais vouloir réaliser politiquement un bien qui relève de l'eschatologie, c'est politiser l'eschatologie ... Alors puisque l'idéal est si élevé , la fin justifie les moyens, n'est-ce pas ... et le risque de la tyrannie n'est pas loin...
Mondialisme ou Eglise -2
Dans le projet mondialiste, on s'aperçoit vite que le politique n’est plus considéré comme principe premier de l’organisation des sociétés mais qu'il est supplanté par le pouvoir économique: il s'agit d'élargir le marché ! l’État voit donc sa fonction de gouvernement évoluer vers la fonction administrative de l’édiction de normes; Il n'est plus que le relais d'instances supranationales. Le problème de ce changement de paradigme c’est que les souverainetés nationales disparaissent et le politique est de moins en moins légitime puisqu’il ne cherche plus la réalisation d’une organisation sociale optimale propre à réaliser le vie belle et bonne des peuples, autrement dit le politique ne cherche plus le bien commun, bien commun qui respecte la liberté des peuples. La pente glissante c'est que là où on ne peut convaincre par la vérité et le bien, puisqu’il n’y a plus ni vérité ni bien à proposer, on contraint par la force, la propagande, le contrôle social...
Mondialisme ou Eglise – 1
La mondialisation est un fait indéniable: les moyens de transport, de communication transforment désormais notre monde en un village. Seulement cette mondialisation amène aussi avec elle une uniformisation, une standardisation des modes de vie, des pensées, des cultures...et donc , de fait, un appauvrissement non seulement intellectuel, culturel mais aussi émotionnel de ce monde. Le citoyen du monde est valorisé au détriment de l'homme enraciné, l'immigration apporte le metissage et cela a pour conséquence que les liens d’appartenance tombent, et chacun se retrouve dans son individualité, déraciné de sa « patrie charnelle », délié de son histoire, dépossédé de son héritage et en plus sommé de s’en réjouir car cela irait soit disant dans le sens du progrès, de l’avènement d’un nouvel ordre mondial constitué d’apatrides heureux de l’être. Seulement on peut s’interroger sur la nature de ce nouvel ordre mondial qui promet un avenir radieux.. Est-ce vraiment une espérance pour notre monde ou bien une nouvelle utopie dévastatrice ? C’est bien là la question…